Comme il me parle, en ce jour de froid cinglant et d’ hiver persistant, ce haïku d’ Hosaî : une journée sans un mot – j’ai montré l’ombre d’un papillon[1] Il définit si bien la posture du haijin, poète de l’éphémère qui s’emplit de beauté passagère et supporte ainsi la fragilité du monde.…ou sa brutalité.…